Thomas Bettinger est un splendide Werther. L’émission et la clarté de la voix, ainsi que sa puissance évidente et facile, lui permettent de camper un Werther plein de jeunesse et de vigueur. Chaque scène est abordée différemment et la prestation n’est jamais monolithique : son Werther est instable, toujours traversé d’émotions différentes d’une scène à l’autre, la déception, la frustration, la passion, et même parfois l’ennui. Son « Pourquoi me réveiller ? » est un des sommets de la soirée, marquant par ses finales pleines de puissance et de souffle, des aigus aussi sonores que solides – le tout avec une aisance déconcertante forçant l’admiration. 5 Juin 2021 Forum opéra Tandrède Lahary
Venons-en à ce mourant, F. B. Pinkerton, dont l’interprète transcende les atermoiements avec une force et vitalité exceptionnelles. Le Français Thomas Bettinger déborde d’énergie et de fougue, avec une voix très bien placée et constamment sonore. Le fait de le voir en proie aux doutes, non plus en uniforme fringuant mais en pyjama en fond de scène sur une couche surmontée d’une potence aux faux-airs de Johnny s’en va-t’en guerre confère une épaisseur sans précédent à son personnage. Catherine Jordy Forum Opéra 7 / 10/ 22
Le Faust de Thomas Bettinger exprime bien les aspirations du vieux médecin en quête d’amour (« À moi les plaisirs ») et son ardeur juvénile retrouvée. La voix est expressive et généreuse, à la fois douce et veloutée dans le célèbre « Salut, demeure chaste et pure », intense dans ses duos avec Marguerite, et ses notes aiguës sont puissantes et bien soutenues. 3/08/22 Revue l'opéra
Le miracle Bettinger se reproduit à Québec Le Roméo et Juliette tient en grande partie ses promesses surtout grâce à la présence de Thomas Bettinger. On écouterait ce ténor chanter pendant des heures. Son instrument est puissant mais sait se faire, quand il faut, doux, caressant, par l'utilisation habile de la voix de tête. Son ardeur juvénile apporte également beaucoup sur le plateau." Le soleil" Emmanuel Bernier 29 Juillet 2023
Le ténor Thomas Bettinger chante Lancelot admirablement dans un rôle long et difficile, oscillant entre une tessiture lyrique et des accents de force. Le 13 mai 2022parAlain Attyasse
Enfin, le rôle-titre impose la voix claire et l’aura héroïque de Thomas Bettinger , ténor vaillant et sensiblement nuancé qui se fait bon champion de Lancelot. 8 mai 2022 Bertrand Bolognesi
Scéniquement et vocalement idéal dans son personnage, Thomas Bettinger campe un Lenski cruellement touché par le destin. Son air du duel reste dans les mémoires : du grand art pour ce ténor à la projection franche et puissante. Michel Égéa - Concert classique.com
Autres atouts de cette reprise, Thomas Bettinger dont le solide Chevalier, toujours audible, toujours intelligible, s’impose crânement. Forum Opéra Christophe Rizoud 4 Juin 2023
L’étonnant ténor bordelais Thomas Bettinger, que l’on pourrait juger surdimensionné pour le Chevalier, a l’immense mérite de redonner au frère de Blanche son statut de premier plan. ConcertoNet.com - E. Andrieux 6 Juin 2023